mardi 31 mai 2016

Qui aime bien , châtie bien?


Elles me manquent mes chères arènes de Las Ventas
Dures, majestueuses et austères, elles m'émeuvent chaque fois que j'y pénètre..
M'assoir sur le béton froid de leurs gradins me feraient du bien.
Ne plus penser à rien, vide et serein sinon à ce qui se passe en piste.
Et pourtant hier elles m'auraient fait râler.
Que les tendidos madrilènes fêtent le combat couillu de Rafaelillo, face au quatrième Adolfo Martin est dans la logique de cette programmation toriste de fin de feria et l'effort du torero face à un toro compliqué méritait récompense mais...Qu'une faena maîtrisée marquée par des naturelles au ralenti, templées ne rencontre qu'une aversion orchestrée par les trublions traditionnels du 7 reste incompréhensible.
Il manquait certes, un peu d'étincelles à la charge d'Aviador II pour que la faena s'embrase, mais S Castella n'a pas été traité justement.
La subjectivité n'a de limite que la mauvaise foi par laquelle elle peut se manifester.
La dureté comme seule vertu cardinale est un simple préjugé dogmatique contre lequel il est bien compliqué de vouloir lutter à moins d'y voir la simple expression d'un amour contrarié!

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